
Le mpox, anciennement appelé variole du singe, est une maladie infectieuse virale causée par le virus mpox, appartenant à la famille des Orthopoxvirus, la même que celle de la variole humaine.
1. Origine et histoire
- Découvert en 1958 chez des singes de laboratoire.
- Premier cas humain décrit en 1970 en République démocratique du Congo.
- Depuis 2022, des épidémies se sont propagées dans plusieurs pays à travers le monde.
2. Transmission
Le virus se transmet :
- par contact direct avec les lésions cutanées ou les fluides corporels d’une personne infectée,
- par les sécrétions respiratoires lors d’un contact rapproché prolongé,
- par des objets contaminés (linge, draps, ustensiles),
- plus rarement par les animaux (rongeurs, primates).
3. Période d’incubation
Les symptômes apparaissent 5 à 21 jours après l’exposition au virus.
4. Symptômes
Le mpox se manifeste en deux phases :
- Phase pré-éruptive :
- fièvre,
- frissons,
- maux de tête,
- douleurs musculaires,
- fatigue,
- ganglions lymphatiques enflés (caractéristique importante).
- Phase éruptive :
- apparition d’une éruption cutanée qui commence souvent au visage puis s’étend au reste du corps,
- les lésions évoluent en macules → papules → vésicules → pustules → croûtes,
- cicatrisation en 2 à 4 semaines.
5. Gravité et évolution
- La maladie est généralement bénigne,
- Mais elle peut être plus grave chez les enfants, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées,
- Le taux de létalité varie selon les souches, généralement entre 1 et 10 %.
6. Système concerné
- Les manifestations dominantes touchent le système tégumentaire (peau et annexes),
- Mais comme c’est une infection virale avec fièvre et atteinte générale, il s’agit aussi d’une maladie infectieuse systémique.
7. Prévention
- Isolement des personnes infectées,
- Hygiène rigoureuse (lavage des mains, désinfection des surfaces),
- Utilisation de protections lors des soins,
- Vaccination : certains vaccins contre la variole protègent aussi contre le mpox.
8. Traitement
- Il n’existe pas encore de traitement spécifique,
- La prise en charge est surtout symptomatique (fièvre, hydratation, soins des lésions),
- Dans certains cas graves, des antiviraux comme le tecovirimat peuvent être utilisés.
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